6 mars : journée nationale d’action pour la défense du pouvoir d’achat des retraités

Le Parti socialiste soutient pleinement la journée nationale d’action et les manifestations organisées le 6 mars pour la défense du pouvoir d’achat des retraités et une vraie revalorisation des pensions, en particulier des petites retraites. En effet, pour la seule année 2008, et si aucune mesure n’est prise, la perte du pouvoir d’achat pour 13 millions de retraités sera de près de 2 points. Ce nouveau décrochage intervient après l’érosion continue du niveau de vie de nombre de personnes âgées tout au long de la dernière législature. Aujourd’hui des millions de retraités connaissent des revenus inférieurs au SMIC. 1 million d’entre eux se situent sous le seuil de pauvreté. 640000 perçoivent le minimum vieillesse, soit actuellement 628 euros mensuels.

Les engagements électoraux du chef de l’État ne sont pas tenus. La prime de 200 euros, concédée, pour le courant du prochain trimestre, sans concertation ni discussion, aux seuls allocataires du minimum vieillesse, couvrira à peine le coût des franchises médicales et le nouvel essor des dépassements d’honoraires médicaux, qui pénalisent d’abord les personnes âgées.

Nous sommes loin des 25% d’augmentation sur 5 ans des millions de petites pensions, promis par Nicolas SARKOZY. D’autant que le regain d’inflation, sur les produits et services de première nécessité frappe durement, depuis la rentrée de septembre, les plus démunis.

Les socialistes s’associent à la démarche et à la revendication de plusieurs organisations syndicales de retraités qui exigent une revalorisation immédiate des pensions et refusent le retour et l’extension de la pauvreté des personnes âgées.

Ils jugent à la fois désinvolte et injuste, l’attitude du pouvoir qui s’est empressé de concéder, dès juillet 2007, 15 milliards d’avantages fiscaux à quelques privilégiés, pour des résultats économiques et financiers que chacun peut, malheureusement, évaluer aujourd’hui.

Communiqué du Bureau national

Propos de Martial :

Monsieur Fillon dit que les socialistes créent un « climat de quasi-guerre civile » à l’occasion de ces élections… Voilà un propos particulièrement déconcertant

Est-ce que vouloir aider les plus démunis, de demander à notre gouvernement de mettre autant d’effort à aider les plus défavorisés qu’il en met à aider à aider les « grands patrons », c’est faire appel à la guerre civile ?

Se battre pour des logements pour tous, est-ce faire appel à la guerre civile ?

Se battre pour que chacun ait un minimum de revenu (y compris les retraités) pour vivre, pour profiter de la vie, est-ce faire appel à la guerre civile ?

Mais dans quelle société vit-on ? Faute de pouvoir répondre à l’attente des français dont la majorité ne profite plus depuis bien des années des fruits de la croissance (certes et je l’ai déjà dit même si elle est réduite elle existe et certains – une minorité – en profite !) Monsieur Fillon et son gouvernement veut faire peur !

Mais je rappelle que dans toute l’histoire, les guerres civiles sont apparues dès que dans les sociétés un décalage énorme apparaissait entre les favorisés, les riches et ceux qui, par leur force de travail, augmentaient la richesse de leurs patrons (maîtres à une époque). Les guerres civiles survenaient lorsque les peuples se sentaient abandonnés par leurs dirigeants (souverains à une époque). Bref une guerre civile est surtout liée à un moment de désespoir pour les plus démunis !

Si je regarde l’histoire, je constate que c’est notre gouvernement qui alimente un climat de quasi-guerre civile par son comportement et qu’au contraire c’est la gauche dont les socialistes qui par l’espoir qu’elle donne au peuple pour un retour à une justice sociale, à une réelle solidarité permet de laisser la démocratie jouait son rôle et cela dans une paix civile.

Quand le peuple ne croira plus au bulletin de vote, là il pourrait sortir les fourches

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