Le troisième pilier du pacte et l’appel des universitaires et enseignants-chercheurs du supérieur

Ségolène – 7 piliers – Education

Et puis je me permets de relayer l’appel de nombre de mes collègues enseignants-chercheurs en faveur de Ségolène Royal. Vous pouvez signer la pétition sur le site Désirs d’avenir.

Sandra

Appel des universitaires et enseignants-chercheurs du supérieur

Depuis 2002, les gouvernements de droite ont laissé de côté l’enseignement supérieur, réduisant les crédits et ne prenant aucune des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail des enseignants et des étudiants.

C’est pourquoi un collectif d’universitaires, d’enseignants et d’enseignants-chercheurs lance un appel à voter Ségolène Royal, seule candidate à proposer des mesures concrètes et adaptées pour restaurer le supérieur.

A la veille d’une échéance politique décisive, nous appelons à la mobilisation autour de la candidature de Ségolène Royal, seule candidate à porter l’espoir d’une véritable alternative novatrice pour l’enseignement supérieur et la recherche, mais aussi plus largement pour notre pays, après cinq années de gouvernement d’une droite brutale et antisociale.

Le retard accumulé par la France depuis 5 ans dans le domaine de l’enseignement supérieur est énorme, aussi bien au regard des Etats-Unis et du Japon que de la plupart des pays européens.
Le taux d’échec en licence représente un gâchis humain insupportable pour notre pays. La sélection sociale s’est aggravée.
Les bâtiments universitaires sont trop souvent vétustes et inadaptés, et les conditions d’hébergement des étudiants notoirement insuffisantes.

La responsabilité du gouvernement de droite au pouvoir depuis cinq ans est écrasante : loin de tenter de réduire ces problèmes, il a au contraire revu à la baisse les crédits, remettant ainsi en cause les missions fondamentales des universités. Sans parler de son incapacité à répondre de façon adéquate aux revendications du mouvement des chercheurs.

Les projets des candidats de droite à l’élection présidentielle sont tout autant calamiteux. L’un, qui a montré dans le passé son incapacité à agir, se contente d’émettre des propositions floues et incomplètes, tandis que l’autre présente un projet très libéral, qui, en tentant de transformer les universités en entreprises, accroîtra les inégalités sociales sans répondre aux besoins massifs de formation de notre pays.

« Doter nos universités de moyens financiers accrus, associer les régions à la remise à niveau des bâtiments et des logements universitaires, créer un service public d’orientation performant, créer une allocation d’autonomie sous conditions de ressources avec un contrat pour faciliter les études et l’entrée dans la vie active, accroître de 10% par an le budget de la recherche et les crédits publics pour l’innovation », telles sont les propositions concrètes du pacte présidentiel de Ségolène Royal pour l’enseignement supérieur.

Ces propositions permettront de redonner à nos universités les moyens de répondre aux attentes et aux besoins de notre pays pour la recherche, la formation et la construction du savoir, et de lutter contre les inégalités sociales.

Face au danger que constituent des candidats démagogues qui n’hésitent pas à se rapprocher des thèses du Front National pour en récupérer l’électorat, ou qui se présentent comme des candidats « anti-système » après avoir gouverné avec la droite depuis toujours, il nous faut clairement soutenir l’alternative novatrice à gauche que représente Ségolène Royal dans cette élection présidentielle. Il en va de l’avenir de notre enseignement supérieur, il en va de l’avenir de notre pays.
Les premiers signataires

jean-pierre AZEMA (prof.uni IEP paris Paris) – luc Bachelot (cr-cnrs CNRS Nanterre) – michel Bessière (directeur Synchrotron SOLEIL Saint Aubin) – arnaud bessiere (kiné LA BAULE) – alain BIOGET (physicien Palais de la découverte Paris) – jean-pierre BOREL (professeur des universités Université de Limoges Limoges) – jean-claude BOUCAUT (professeur emerite UPMC-Paris 6 PARIS) – lionel BRESSON (chercheur cnrs LEM CNRS CHATILLON Châtillon cedex) – brigitte Cambon de Lavalette (chargée de recherche INRETS Arcueil) – jean claude cazaux (ex csrt Ramonville) – jérôme Chapuisat (professeur au cnam CNAM Paris) – françois CHARPENTIER (ex chargé d’enseignement et cnrs Université Paris XI Orsay GIF SUR YVETTE) – françoise Chenet (maître de conférences honoraire Grenoble III Grenoble) – bernard CORNET (professeur Universite Paris 1 Paris) – gabrielle costa de beauregard (secrétaire générale centre d’histoire de Sciences Po paris) – françois COURAUD (professeur Paris6 Paris) – pierre crémoux (sherpa academie technologies Paris) – francis CREPEL (professeur emérite Université Paris XI Orsay) – didier dacunha-castelle (professeur UPS orsay) – geneviève marie-madeleine gisèle dalle (chargé de mission europe paris5 paris) – jean-françois Dormont (directeur de recherche retraité CNRS ORSAY) – bruno Dupuy (chargé de recherche Institut Pasteur Paris) – bernard ETLICHER (dsi UPMC paris) – hanifa FALEK (elue au conseil des etudes et de la vie universitaire et au conseil d’ufr 02 Paris8 SAINT DENIS) – georges GARIOUD (directeur de recherche CNRS PARIS) – marc germanangue (enseignant IEP Paris paris) – valentin GIES (enseignant – chercheur Paris) – brigitte GODELIER-ETLICHER (sg de département CNRS paris) – claude Guthmann (professeur émérite Université Paris 7 Paris) – anny Jutand ( CNRS-ENS Paris) – sylvain kahn (professeur agrégé Sciences Po Paris) – jean-daniel Kant (maître de conférences Université Paris VI Paris) – claudine Laurent (chercheur astrophysique Observatoire de Paris Paris) – muriel Le Roux (chargée de recherche IHMC-CNRS-ENS Paris) – jean-claude LE SCORNET (ingénieur principal physique nucléaire CNRS Orsay) – cathy lecat (secrétaire LA BAULE) – pierre LEFORT (professeur des universités université de Limoges Limoges) – claire Lemercier (chargée de recherche CNRS Saint-Sulpice) – judith Lindenberg (ater Paris 3 Paris) – daniel Lindenberg (professeur science politique Université Paris 8 Saint-Denis) – hayat LOTFI (maître de conférences Université de Limoges Limoges) – ioana Manolescu-Goujot (chargee de recherche INRIA Palaiseau) – rose marx (professeur retraité université paris sud XI palaiseau) – dimitri MEEKS (directeur de recherche cnrs Université Paul Valéry Montpellier) – vincent Message (etudiant de master 2 Ecole Normale Supérieure Paris) – najet Mizouni (prag Université Paris 8 Saint-Denis) – jean marie MONKA (pilote pro. Aéro Ecole S.E. Hénin-Beaumont) – rémy Mosseri (directeur de recherche cnrs UPMC Paris 6 Paris) – jean OLIVIER (ingénieur chercheur retraité THALES Les Ulis) – aurélia OLIVIER (ingénieur de recherche CNRS LES ULIS) – andré Staropoli (professeur/consultant Paris) – benjamin Stora (professeur à l’inalco INALCO Paris) – georges vigarello (directeur d’études ehess Paris) – patrick Weil (directeur de recherche cnrs Paris1 Paris) – alain wenessia (administration université paris 8 saint denis) – blaise wilfert-portal (enseignant chercheur Ecole normale supérieure Paris) – fatima yadani (chercheur biologie paris).
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