Communiqué de presse du PS de Val-de-Marne sur l’éducation nationale

Créteil, le lundi 23 novembre 2009
Luc Carvounas et la fédération du Parti Socialiste du Val-de-Marne dénoncent avec force la poursuite de la politique de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement en matière d’éducation. Cette casse orchestrée du service public de l’enseignement s’inscrit dans une logique budgétaire mercantile qui détruit les valeurs fondamentales de notre société et particulièrement celles de l’école.
Comment peut-on encore prétendre à l’égalité des chances, comment ne pas voir s’accélérer l’école à deux vitesses et disparaître l’école « ascenseur social » quand nous assistons à une accumulation de décisions prises en hâte ?
Des citoyens, des parents, des élèves, des lycéens, des étudiants, des professionnels, des parlementaires réfléchissent, débattent, s’expriment, proposent des lois après consultations de théoriciens et spécialistes, souvent éminemment reconnus. Mais force est de constater que :
– la suppression de 16 000 postes est réaffirmée par Luc Chatel alors que la population scolaire s’accroît de 23 000 enfants ;
– la réforme de la formation des maîtres, engagée dans la plus grande précipitation, aboutit à des masters contestés de toute part. Donc, à terme, c’est le statut des enseignants qui sera attaqué par le recrutement de contractuels en lieu et place des fonctionnaires ;
– la disparition des stages liée à cette réforme porte atteinte à la formation continue indispensable dans tout parcours professionnel ;
– la mise en place de l’aide personnalisée, de la semaine à 4 jours de classe et la suppression des RASED n’ont fait qu’aggraver les échecs : faire plus en compactant le temps de travail ! Ce sont des élèves dont les enseignants ont la charge et pour lesquels ils visent le meilleur ;
– la logique d’entreprise ne peut s’appliquer à l’enseignement, de la maternelle à l’université.
Le Parti socialiste rappelle :
– son attachement à l’école républicaine socle de transmission des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité ;
– son attachement à une formation de qualité pour tous les professeurs car notre société a évolué ;
– son attachement à une scolarisation adaptée donc pertinente tout au long des parcours, quelle que soit la voie choisie.
Mettre en péril l’école, c’est affaiblir l’accès à la démocratie.

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