Extraits du point presse PS de cette semaine

Réforme des institutions

La position du Parti socialiste aujourd’hui à Versailles est la position de la cohérence et de l’ambition.
Nous avions souhaité depuis plusieurs mois, avant la discussion parlementaire, exposer les points d’un accord qui permettraient de réelles avancées démocratiques : une réforme du mode de scrutin sénatorial, une meilleure représentation des citoyens par une dose de proportionnelle, le vote des étrangers aux élections locales et le pluralisme des médias.
Sur chacun de ces points, Nicolas Sarkozy avait marqué son accord pour une véritable volonté de réforme. Mais au consensus, il a préféré le dialogue avec sa majorité et il a renoncé à tout au fil du débat parlementaire, y compris à certaines annonces de la campagne présidentielle.
Le texte est en recul par rapport aux propositions de la commission Balladur.
Ce sera donc un vote contre des parlementaires socialistes, dans un climat de tension, de pression, voire de violence dans l’expression des parlementaires de droite et de menaces.
Ce climat, ces derniers jours, est choquant.
Je dis à ceux qui voteraient oui, combien ce texte est un recul dangereux, notamment à travers la restriction du droit d’amendement.
Le Parti socialiste a délibéré longuement, collectivement, et chacun est aujourd’hui devant ses responsabilités.

Décision de justice envers Monsieur Tapie

C’est une affaire grave, sur laquelle la commission des finances de l’Assemblée Nationale doit permettre la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Pourquoi substituer une justice privée à une justice de la République ? Pourquoi Nicolas Sarkozy, quant il était au ministère des finances, a sacrifié l’intérêt de l’Etat en choisissant la justice privée ?
La commission d’enquête doit faire toute la lumière sur une affaire, potentiellement une affaire d’état.

Texte de loi sur le contrôle des chômeurs

C’est un texte idéologique, de régression sociale qui choisi la suspicion plutôt que d’appuyer pour les chômeurs des politiques de recherche d’emploi, à la formation ou à la capacité de réinsertion.
Pendant ce temps, le financement du RSA semble reporté une nouvelle fois.
Nous demandons que le financement du RSA soit pris sur le paquet fiscal et non pas sur la prime pour l’emploi et donc sur les salariés les plus modestes au risque d’enlever des moyens de soutien à ces salariés.

La carte militaire

Nous sommes toujours dans le flou. L’annonce de la carte militaire n’est toujours pas faite alors que les décisions sont déjà arrêtées.
Elle doit être rendue publique sans tarder pour permettre la réflexion, les possibilités de réaction et la compréhension, notamment par les élus locaux.

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