L’INSEE a confirmé aujourd’hui que la croissance française enregistrée en 2007 (1,9%) était nettement inférieure aux prévisions du gouvernement (2,25%), comme l’indique le Parti socialiste depuis de nombreux mois. L’échec de la politique économique, sociale et fiscale de la droite est désormais patent.
Moins de croissance, c’est d’abord moins de recettes pour l’État. La faiblesse de la croissance aura pour conséquence d’accroître le déficit public qui devrait atteindre selon toutes vraisemblances 2,7% du PIB (une fois les déficits de la sécurité sociale et des collectivités locales imputés).
La faiblesse de la croissance enregistrée au cours du dernier trimestre (0,3%) et la dégradation historique de notre balance commerciale (40 milliards d’euros) laissent craindre que ce scénario ne s’amplifie en 2008, si rien n’est fait.
Cet échec est le résultat du choix de la majorité de dilapider 15 milliards d’euros cet été en direction des ménages les plus aisés et de quelques grandes entreprises.
Pour le Parti socialiste, il est encore temps d’agir. C’est pourquoi il renouvelle sa proposition d’annulation du paquet fiscal et d’adoption de mesures pour :
• revaloriser le pouvoir d’achat des ménages : revalorisation immédiate de 5 % des petites retraites, doublement de la Prime pour l’Emploi, diminution de la TVA sur les produits de première nécessité,…
• diminuer les déficits publics et favoriser le désendettement de la France ;
• rétablir la compétitivité de nos entreprises : hausses des crédits en faveur de l’innovation et de la recherche dans les PME, modulation du taux de l’impôt sur les sociétés en fonction du montant réinvesti des bénéfices.
Communiqué de Michel Sapin,
Secrétaire national à l’Économie et à la Fiscalité