La culture est en danger

La lettre de mission du président de la République adressée en août 2007 à Christine ALBANEL, ministre de la culture et de la communication, centrée sur «l’obligation de résultat», avait annoncé la couleur. Les faits confirment, hélas, toutes les craintes que les créateurs, les professionnels culturels et, plus généralement tous les citoyens épris dans notre pays d’une culture vivante, libre et foisonnante, pouvaient avoir : l’art et la culture sont bel et bien menacés par la politique du nouveau pouvoir. En moins d’un an, celui-ci, par ses initiatives, a suscité d’abord la déception, ensuite l’inquiétude, aujourd’hui la colère de maints secteurs de la vie culturelle et artistique.

  • Les professions du spectacle vivant, institutions comme équipes indépendantes, secteur public comme secteur privé, se mobilisent depuis plusieurs mois contre la baisse des crédits de l’État : lettre ouverte au Président, conférences de presse et manifestations se succèdent. L’annonce de 34 M euros de crédits «nouveaux» n’est que le «dégel» de crédits gelés, donc dus, et la laborieuse mise en place des «entretiens de Valois», dont on ignore en fait la finalité, ne suffisent évidemment pas à les rassurer sur les intentions du gouvernement.
  • Dans le cinéma, les festivals, les salles indépendantes, l’action éducative sont frappés de plein fouet.
  • L’annonce, sans concertation avec quiconque, de la suppression de la publicité dans l’audiovisuel public, fait craindre un avis de tempête sur le devenir de celui-ci, pour le plus grand profit des chaînes privées.
  • Le restructuration annoncée du ministère de la Culture dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques) vient de faire défiler dans la rue près de mille agents du ministère de la culture, décidés à lutter contre la dislocation de leur administration et les incertitudes pesant sur le devenir de missions fondamentales, comme celles assumées par les musées nationaux, ainsi que contre les reculs sociaux et la diminution programmée des effectifs qui accompagnent cette mise au pas de l’intervention publique.

C’est toute une politique, inavouée mais déterminée, qu’il faut à présent dénoncer et combattre avec la plus grande énergie : celle d’une réduction de l’action publique dans la culture sous couvert de rationalisation, celle d’une «régulation» de la vie artistique au service d’une logique seulement comptable et financière.

Le Parti socialiste apporte son plein soutien à l’action menée par les artistes, les professionnels et les agents de l’État pour :

  • combattre le budget 2008 de la culture, en baisse réelle, notamment dans le spectacle vivant et les actions destinées à la démocratisation culturelle,
  • éviter le laminage des moyens humains et financiers du ministère de la culture et de la communication, qui n’aurait évité sa disparition, en fait souhaitée par le pouvoir, que pour être paralysé et réduit à la portion congrue.

Communiqué d’Anne HIDALGO,

Secrétaire nationale à la culture

Propos de Martial

C’est sûr que pour notre gouvernement la culture ne semble pas être un point fort comme il est déjà en difficulté avec l’économie que lui reste-t-il comme activité où il prouve une certaine efficacité ? Je cherche quelques actions avec de réels résultats efficaces, qui améliorent notre quotidien… eh bien je sèche… Bon il reste 4 ans…

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