Les 22 milliards d’euros annuels réclamés par la FAO et nécessaires pour éradiquer la faim dans le monde doivent être garantis au plus vite

La crise financière mondiale qui déstabilise actuellement l’économie a révélé l’incroyable et soudaine capacité des pays occidentaux à lever des fonds à hauteur de plusieurs centaines de milliards d’euros en quelques jours pour venir au secours d’un système capitaliste à bout de souffle.

Presque simultanément, l’augmentation des prix alimentaires ces derniers mois a porté le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans le monde à 925 millions. Actuellement, 2,5 milliards de personnes dans les pays en développement dépendent directement de l’agriculture pour vivre.

A l’occasion du sommet de l’Agriculture mondiale qui s’est déroulé début juin 2008 à Rome, la communauté internationale semblait vouloir faire preuve de bonne volonté pour répondre au défi alimentaire : 6,5 milliards d’euros ont été promis, une somme qui semble aujourd’hui dérisoire.

Le Parti socialiste rappelle avec force qu’il est aujourd’hui essentiel de soutenir les investissements agricoles, particulièrement dans les pays les plus exposés aux risques de pénuries alimentaires. Il dénonce également le manque d’engagement du gouvernement français qui a repoussé de trois ans, soit en 2015, son objectif d’aide publique au développement fixé à 0,7 % du PNB initialement prévu pour 2012.

Alors que se tiendra le 16 octobre la journée mondiale de l’alimentation, le Parti socialiste insiste pour que les engagements pris à Rome soient suivis d’effets. Les 22 milliards d’euros annuels réclamés par la FAO et nécessaires pour éradiquer la faim dans le monde doivent être garantis au plus vite à tous ceux qui en ont le besoin vital. La crise financière mondiale ne saurait reléguer au second plan l’urgence de cette intolérable situation.

Communiqué du Bureau national

Propos de Martial  :

« Soutenir les investissements agricoles » et « aide publique au développement » sont deux des moyens qui permettront à ces peuples sous-développés d’atteindre leur autonomie de vie et un jour une vraie croissance économique. Aidons-les, dans un passé pas si lointain (colonialisme) nous avons su exploiter ces peuples, profiter de leur richesse pour accélérer notre croissance ; il est juste maintenant  de les aider car grâce à eux nous en avons les moyens (la preuve l’aide aux financiers…).

Si nous ne le faisons pas, ne soyons pas surpris si ces peuples préfèrent s’embarquer sur des bateaux et risquer leur vie pour atteindre nos verts pâturages. Passer une tempête, une frontière pour avoir une chance d’avenir, pour permettre à son enfant de vivre… Qui ne le ferait pas ? Ce n’est pas l’envie qui les amène mais le désespoir.

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