Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté la répression des Tibétains qui manifestaient pacifiquement depuis le lundi 10 mars, notamment à Lhassa, par les forces de l’ordre et l’armée chinoises. Cette répression a fait une dizaine de morts selon le gouvernement chinois et près d’une centaine selon d’autres sources, parmi les moines et civils tibétains.
Le Parti socialiste appelle les autorités chinoises à l’arrêt immédiat de la violence contre les manifestants et au respect de ses engagements internationaux pris en matière de respect des droits de l’homme.
Il réitère son souhait ardent d’une concertation sur l’avenir du Tibet entre les autorités
chinoises et les responsables tibétains en exil, et notamment le Dalaï Lama, dans un esprit de préservation de l’identité culturelle et linguistique du Tibet et de développement pour les populations locales.
Le Bureau national du Parti socialiste s’adresse au président de la République pour savoir quelle initiative il compte entreprendre auprès du gouvernement chinois pour qu’il mette fin à la répression et facilite une issue pacifique à ce drame.
Le Parti socialiste estime qu’il convient d’envisager tous les moyens de pression internationale en cas de poursuite de la répression contre les Tibétains.
Concernant les Jeux olympiques, nous n’excluons aucune forme d’action dans les prochaines semaines. Nous ne faisons pas directement référence au boycott des jeux olympiques, mais à tous les moyens qui pourront permettre une pression diplomatique pour que les choses s’améliorent. La cérémonie d’ouverture peut apparaître comme un événement fort et symbolique, mais il est certain qu’il faut maintenir la pression. La France doit montrer l’exemple et amener au débat les dirigeants chinois sur la question du Tibet.