Une série de chiffres très angoissants…

La dette publique de la France (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 41,1 milliards d’euros au premier trimestre par rapport au trimestre précédent, en hausse de 1,4 % et s’établissait à 1250,6 milliards d’euros au 31 mars, a annoncé l’Insee.

Une révision importante au moment où l’Insee vient d’annoncer qu’elle prévoyait une croissance française de seulement 1,6% sur l’ensemble de l’année 2008 alors que le gouvernement table sur une progression comprise entre 1,7 et 2,0%.

En raison de la flambée de l’énergie et de l’alimentation, l’Insee s’attend notamment à une inflation forte et soutenue dans les mois qui viennent (3,2% en moyenne sur l’ensemble de 2008). Une inflation qui devrait plomber le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française.

Notre gouvernement trouve des excuses dans la conjoncture internationale… M’ouais, certes le pétrole en constante augmentation ne peut être attribué à M. Fillon et M. Sarkosy

En revanche pour s’en sortir ce gouvernement demande toujours aux mêmes de faire des efforts, de souffrir de cette situation : pas d’augmentation de pouvoir d’achat (sauf pour ceux qui peuvent faire des heures sup), des remboursements médicaux toujours en baisse, etc etc. La classe dite moyenne et les plus démunis doivent supporter la crise mais surtout pas cette nouvelle aristocratie, issue de l’argent ; à ceux là aucun effort demandé voire même des cadeaux (paquet fiscal, etc.…).

J’espère bien que la gauche revienne vite au pouvoir, en tout cas avant que les prochaines gouttes fassent déborder le vase : pour être plus clair avant que les nouvelles attaques sociales ne transforment la perte de moral, la grogne, la colère en une véritable révolte… j’ai encore peur du mot révolution !

Martial

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